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Les Troubles Musculo Squelettiques (T.M.S) en milieu professionnels : comprendre, prévenir et agir

Les TMS, mais qu’est-ce que c’est exactement ? 

Pour mettre en place une politique de prévention et des actions efficaces, il est indispensable de comprendre les TMS.

“Les troubles musculo-squelettiques désignent les pathologies inflammatoires et dégénératives de l’appareil locomoteur qui affectent les muscles, les tendons ainsi que les nerfs des membres et de la colonne vertébrale. Les régions corporelles concernées sont principalement le cou, les épaules et les poignets.

Les TMS des membres inférieurs sont plus rares et concernent principalement le genou. Parmi les TMS figurent au premier rang les atteintes tendineuses. Viennent ensuite les atteintes nerveuses (syndrome du canal carpien), le genou et le coude, les douleurs dorsales ainsi que les atteintes vasculaires.”

Les secteurs d’activités les plus à risque

Certains secteurs d’activités exposent les travailleurs à un risque accru de développer des TMS. Parmi les plus touchés, on trouve :

Le secteur BTP (Bâtiment et Travaux Publics) : Les travailleurs de ce secteur sont exposés à des efforts physiques intenses, des postures contraignantes et des vibrations.

L’industrie manufacturière : Les gestes répétitifs, les cadences élevées et le travail à la chaîne sont des facteurs de risque importants dans ce secteur.

Le secteur des transports et de la logistique : Les manutentions de charges lourdes, les positions debout prolongées et les vibrations sont des risques fréquents dans ce secteur.

Le domaine du médico-social : Les aides-soignants et les infirmiers sont particulièrement exposés aux TMS en raison des gestes répétitifs, des postures contraignantes et des efforts physiques liés à la manipulation des patients.

Le secteur de la vente : Les caissiers et les manutentionnaires sont exposés aux risques liés aux gestes répétitifs, aux postures debout prolongées et au port de charges lourdes.

Il est important de noter que tous les travailleurs, quel que soit leur secteur d’activité, peuvent être exposés aux TMS. Le risque est accru pour les travailleurs qui occupent des postes de travail cités ci-dessus. En outre il existe également des facteurs individuels qui peuvent jouer un rôle (âge, antécédents médicaux, etc).

Il est également important de préciser que la fatigue et le stress peuvent amplifier les facteurs à risque et qu’ils ont un impact considérable sur les accidents du travail.

Prévenir les accidents du travail

Prévention des accidents de travail pour agir sur les TMS

Un accident du travail est un événement soudain et imprévu qui survient dans le cadre du travail et qui cause une lésion corporelle. Les TMS peuvent être reconnus comme accidents du travail si les conditions suivantes sont réunies :

Le lien de causalité : Il doit y avoir un lien direct entre l’accident et le travail.

La soudaineté : L’accident doit être soudain et non progressif.

L’imprévisibilité : L’accident ne doit pas être prévisible.

La lésion corporelle : L’accident doit causer une lésion corporelle.

En cas de TMS reconnus comme accident du travail, la victime a droit à une prise en charge par la sécurité sociale des frais médicaux et indemnités journalières.

Il est important de noter que les TMS ne sont pas toujours reconnus comme accidents du travail et la reconnaissance en accident du travail peut être contestée par la sécurité sociale.

Prévenir les arrêts maladie

Les arrêts maladie pour TMS peuvent avoir de lourdes conséquences pour les travailleurs et les entreprises. Pour les travailleurs, les arrêts maladie peuvent entraîner une perte de salaire, une diminution de la qualité de vie et une perte de qualification. De ce fait, pour les entreprises, les arrêts maladie pour TMS peuvent entraîner une baisse de la productivité, une augmentation des coûts et une détérioration du climat social.

Les TMS sont une cause importante d’arrêts maladie. Il est important de mettre en place des mesures de prévention pour réduire leur impact sur les travailleurs et les entreprises.

Agir sur les conditions de travail 

Pour améliorer les conditions de travail des équipes, il est nécessaire de mettre en place certains dispositifs.

Ces dispositifs représentent un réel investissement pour le bien-être des salariés et impactent directement la productivité et donc le chiffre d’affaires de la société.

Il est possible de mettre en place des mesures primaires pour prévenir l’apparition de TMS : aménagement de postes de travail, formation à l’ergonomie, mise en place de pauses régulières …

Mais aussi des mesures de prévention secondaires pour détecter les TMS le plus tôt possible et les traiter rapidement. 

Des formations pour une prévention sur le long terme

Formation des équipes pour diminuer les TMS et prévenir sur le long terme

La formation est un outil essentiel pour améliorer les conditions de travail et prévenir les TMS. Elle permet aux travailleurs d’acquérir des connaissances et compétences nécessaires pour faire leur travail de manière sûre et efficace. Ainsi, ils comprennent les risques liés aux tâches réalisées et peuvent mettre en place des mesures pour les prévenir. 

Il existe différents types de formations qui peuvent contribuer à l’amélioration des conditions de travail : 

Formation à la sécurité et à la santé au travail : Cette formation permet aux travailleurs de connaître les risques liés à leur travail et de mettre en place des mesures pour les prévenir.

Formation à l’ergonomie : Cette formation permet aux travailleurs d’apprendre à adopter des postures et des gestes de travail plus adaptés pour éviter les TMS.

Les formations sont adaptées selon le secteur d’activité des équipes formées.

La formation est un investissement important pour les entreprises. Elle permet d’améliorer la santé et la sécurité des travailleurs, de réduire les arrêts maladie, d’augmenter la productivité et d’améliorer le climat social.

Des audits ergonomiques pour agir rapidement

Un audit ergonomique est une analyse approfondie des conditions de travail dans un but d’amélioration. Il permet d’identifier les risques liés à l’environnement de travail et aux gestes et postures des travailleurs. Pour ensuite proposer des solutions concrètes pour les prévenir.

L’audit ergonomique est réalisé par un ergonome, un professionnel spécialisé dans l’adaptation du travail à l’Homme. Il s’agit d’une démarche participative qui implique l’ensemble des acteurs de l’entreprise. Les travailleurs, les managers et les représentants du personnel deviennent des acteurs de la démarche.

L’audit ergonomique se déroule en plusieurs étapes :

Tout d’abord la collecte d’informations. L’ergonome recueille des informations sur l’organisation du travail, les postes de travail, les équipements utilisés et les conditions de travail des employés.

Puis l’analyse des risques, l’ergonome analyse les risques liés à l’environnement de travail et aux gestes et postures des travailleurs.

L’ergonome propose des solutions concrètes pour prévenir les risques et améliorer les conditions de travail. Puis les entreprises mettent en place les solutions préconisées par l’ergonome, en investissant dans du matériel ergonomique adapté aux besoins des équipes, lorsque cela est nécessaire.

L’audit ergonomique est un outil efficace pour améliorer les conditions de travail et prévenir les TMS. Les entreprises ont tout intérêt à faire appel à un ergonome pour réaliser un audit des postes de travail. La mise en place de solutions concrètes permettra d’améliorer la santé et la sécurité des travailleurs.

Les équipements ergonomiques pour prévenir et soulager les TMS 

Équipements ergonomiques pour la prévention des TMS

Pour soulager les TMS des travailleurs des différents secteurs d’activité, il existe différents équipements ergonomiques.

Chez AddERGO, nous avons notamment réalisé un audit ergonomique pour notre client LU Mondelez.

Nous avons réalisé un test en conditions réelles pour le poste de trempage de l’usine Mondelez en présence d’opérateurs, des ingénieurs projets, et de la responsable sécurité.

Cela fait suite à l’audit ergonomique réalisé en septembre et aux préconisations que nous avons proposées.

La solution principale est l’utilisation d’un tube de levage qui permettra un allègement très important de la charge cumulée portée chaque jour par les collaborateurs.

Ce test a montré l’efficacité de cette solution et la simplicité de mise en œuvre pour les opérateurs.

L’étape suivante sera de résoudre les détails liés à la mise en place sur la chaine de production.

Ici, le matériel ergonomique va soulager les équipes et leur permettre de travailler dans de meilleures conditions.

L’organisation du travail 

Dans certains secteurs d’activité, l’organisation du travail horaire peut être en 2-8 ou en 3-8. Cela a un impact considérable sur les conditions de travail des équipes qui ont donc des horaires décalés. Il est vrai que cela a une incidence directe sur leur rythme de sommeil.

Le tout dans un environnement de travail qui n’est pas optimisé pour le confort des employés.

Il peut donc être pertinent lorsque cela est possible, de modifier l’organisation du travail. Notamment en aménageant les horaires. Réduisez la charge de travail ou encore répartissez la tâche de travail entre les salariés de manière équitable lorsque cela est possible. Cette nouvelle organisation du travail pourra permettre de prévenir l’apparition de TMS.

La rotation des tâches

La rotation des tâches consiste à affecter les travailleurs à différents postes de travail au cours d’une période donnée. Cette pratique peut avoir un impact positif sur les conditions de travail en réduisant la monotonie et l’ennui. En effet, la variété des tâches permet aux travailleurs de rester motivés et engagés dans leur travail.

Cela peut également diminuer la fatigue physique et mentale. La rotation des tâches permet de varier les efforts et de limiter les risques de TMS liés à la répétitivité des gestes.

L’exposition à différents postes de travail permet aux travailleurs d’acquérir de nouvelles compétences. Ainsi les équipes deviennent plus adaptables et développe donc leur polyvalence. Un aspect à mettre en lumière par les chefs d’entreprises, pour valoriser leurs équipes. 

Pour que tout se déroule au mieux, il est impératif de prendre en compte les besoins et les capacités des travailleurs.

Les pauses et étirements

Pauses et étirements pour la prévention des TMS

Les pauses et étirements réguliers constituent des éléments importants pour améliorer les conditions de travail et le bien-être des travailleurs. 

Ils permettent de réduire la fatigue physique et mentale, et finalement d’améliorer la concentration. Mais aussi de diminuer les tensions musculaires et articulaires et prévenir les douleurs et blessures.

Pour les optimiser, il est nécessaire de les mettre en place correctement.

Il est important de planifier des pauses courtes et fréquentes. Dans un objectif de sensibilisation des équipes : favoriser des pauses de 5 à 10 minutes toutes les deux heures.

Encourager des étirements doux et adaptés avec des exercices simples et accessibles à tous.

Les pauses et étirements réguliers constituent un investissement précieux pour les entreprises. Ils contribuent à améliorer la santé et la sécurité des travailleurs, à réduire les arrêts maladie et à augmenter la productivité.

Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) constituent une menace pour la santé des travailleurs et la performance des entreprises. Il est crucial d’en comprendre les causes profondes et de mettre en place des actions concrètes de prévention.

La prévention des TMS exige une approche multidimensionnelle. Cela implique l’aménagement des postes de travail pour limiter les efforts physiques et les postures contraignantes. Des actions de formation des travailleurs aux gestes et postures ergonomiques et l’organisation du travail pour une meilleure répartition des tâches représente un deuxième volet très important. Enfin la réduction du stress et la mise en place d’une culture de prévention au sein de l’entreprise permettra d’agir sur le long terme.

Finalement, l’avenir du travail réside dans la prise en compte sérieuse des TMS et l’adoption d’une approche proactive pour les prévenir. C’est en investissant dans le bien-être des travailleurs que nous construirons

Le port de charge : comment appréhender les normes et apporter des solutions aux entreprises ?

Les risques pour la santé et la sécurité des travailleurs

Les risques peuvent être variés, il est intéressant de les connaître pour pouvoir agir avant leur apparition.

La fatigue musculaire : Le port de charges lourdes ou le fait d’être dans des positions inconfortables pendant de longues périodes peut entraîner une fatigue musculaire excessive, augmentant ainsi le risque de blessures et de troubles musculo-squelettiques (TMS).

Apparition de T.M.S : Les travailleurs sont susceptibles de subir des blessures telles que des entorses, des foulures, des tendinites et des lésions au dos, aux épaules, aux bras et aux jambes en portant des charges de manière incorrecte ou excessive.

Stress et Insatisfaction : Les collaborateurs confrontés à des exigences physiques excessives concernant le port de charge peuvent ressentir un stress accru et une insatisfaction au travail. Ce stress peut avoir un impact négatif sur leur bien-être général et leur performance au travail, induisant de fait une augmentation des Risques PsychoSociaux (RPS).

RPS : Prendre en compte les risques psychosociaux est intéressant car ils peuvent être majorés par des facteurs comme la pénibilité physique, le travail de nuit, les ambiances de travail (thermique, lumineuse ou sonore) etc …

L’importance des normes dans le port de charge 

Les normes sont conçues pour établir des directives claires et des limites sécuritaires.

Pour une charge inférieure ou égale à 15 kg, le port de charges autorisé est de 7,5 tonnes pour une journée de 8h de travail.

Attention cette valeur n’est valable que sous certaines conditions.

En effet, la norme AFNOR NF X35-109 traite de la manutention manuelle de charges pour soulever, déplacer et pousser/tirer. 

Elle fournit des lignes directrices et une méthodologie d’évaluation des risques de TMS associés à la manipulation manuelle de charges, contribuant ainsi à la prévention des blessures et à l’amélioration des conditions de travail. Cela inclut des critères tels que le poids de la charge, la fréquence des manipulations, les postures adoptées, les caractéristiques individuelles des travailleurs, etc.

Elle permet de prendre conscience de l’importance de ce sujet au sein de notre société.

Cette norme est intéressante pour les entreprises car elle amène à s’intéresser à la manière dont travaillent les équipes, et invite à se questionner pour trouver une façon de travailler optimale. Ce qui implique bien souvent de mettre en place des mesures préventives adaptées.

Application de coefficients correcteurs

préconisations AFNOR port de charge

Pour une analyse précise de votre situation de travail, vous devez identifier à quel type de charge vous êtes confronté :

  • Transport manuel de charges
  • Pousser/tirer

Puis en vous référant aux normes des types de port de charge, vous identifierez si votre situation est dans la zone acceptable de la norme, sous conditions ou dans la zone inacceptable.

Dans la pratique de prévention, il convient de se rapprocher du risque minimum.

préconisations AFNOR port de charge

Dans un deuxième temps, il est primordial de s’intéresser aux conditions du port de charge.

L’exemple d’une dépalettisation montre parfaitement l’impact sur le port de charge autorisé en fonction de la hauteur et la profondeur de prise en charge.

Il convient d’appliquer des coefficients correcteurs tels que vous pouvez l’observer sur l’image ci-dessous.

Tableau des différents coefficients de correction en fonction de la hauteur et de la profondeur de prises

Sans prendre en compte les situations du port de charge, nous pourrions penser que dans l’exemple, il serait possible de porter 36 colis de 15 kg, soit 540 kg par palette.

Cependant avec les coefficients correcteurs, le poids de la palette ne devrait pas dépasser 333,6 kg.

Une démarche précise doit alors être mise en place pour connaitre le poids cumulé journalier autorisé en fonction des ses conditions.

D’autres indicateurs

Des indicateurs autres que la charge en elle-même sont à considérer pour réaliser une analyse approfondie de la charge physique de travail.

L’effort physique lors du port de charge, dépend aussi de la facilité de prise, de la distance de transport de la charge et du soulever-transporter. Il est important de prendre en compte l’ensemble des facteurs.

préconisations INRS port de charge

Les caractéristiques temporelles

Réaliser un port de charge lourd avec des caractéristiques temporelles contraignantes peut générer davantage de surcharges locales sur le dos ou les épaules.

préconisations INRS port de charge

(Issu de la “Méthode d’analyse de la charge physique de travail” publié par l’INRS)

Des coefficients correcteurs seront alors appliqués en fonction des conditions d’organisation, d’exécution et d’environnement de la tâche.

Nous retiendrons les 2 coefficients les plus bas.

Comment appliquer efficacement les normes ? 

Il est important que vous formiez vos équipes pour que les normes soient appliquées efficacement au sein de votre entreprise.

Mettez en place des procédures de travail conformes aux normes en aménageant les espaces de travail. Il est possible de réaliser un aménagement avec le matériel déjà disponible au sein de l’entreprise dans un premier temps.

Pour réaliser un aménagement optimal, l’investissement peut parfois être la meilleure option.

Investir dans l’audit ergonomique 

Cela permet d’avoir une analyse complète des conditions de travail de vos équipes et du matériel mis à leur disposition. Le professionnel de l’ergonomie au travail saura analyser et restituer un rapport pour mettre en avant les axes à améliorer au sein de l’entreprise.

C’est un réel investissement qui vous assurera de pouvoir connaitre les meilleures solutions, adaptées à votre situation de travail.

En tant que manager soucieux du bien-être de vos équipes, l’audit ergonomique permettra de : 

  • Former le personnel sur les normes en vigueur et les bonnes pratiques de levage.
  • Mettre en place des procédures de travail conformes aux normes.
  • Utiliser des équipements de levage appropriés et bien entretenus.
  • Encourager une culture de sécurité où le respect des normes est primordial.
  • Inciter à des pauses régulières et à la rotation des tâches pour éviter la fatigue musculaire.

Investir dans des équipements ergonomiques

L’investissement dans du matériel ergonomique a pour objectif de soulager ou de supprimer tout ou partie du port de charges.

L’analyse de l’ergonome va permettre de déterminer le matériel dans lequel il serait intéressant d’investir. Notamment pour adapter les postes de travail, pour limiter les déplacements et les manipulations de charges lourdes.

Investir dans la formation

Mettre en place des programmes de sensibilisation à la santé et à la sécurité pour encourager des bonnes pratiques est un aspect sur lequel il est intéressant de porter de l’importance. Cela passe notamment par la formation, comme les formations gestes et postures.

Découvrez nos solutions en cliquant ici

L’analyse du port de charge reste quelque chose de complexe.

Le respect des normes en matière de port de charge est essentiel pour assurer la sécurité et le bien-être de vos collaborateurs. En comprenant ces normes et en appliquant les solutions appropriées, vous pouvez réduire les risques de TMS liées à la manipulation de charges lourdes, diminuer le taux d’absentéisme, améliorer la satisfaction au travail et favoriser un environnement de travail sûr et productif.

Vous aimeriez en savoir plus sur la question ? Nos ergonomes sont là pour vous répondre.

Faites du port de charges un poids plume

Les différents types de port de charge

Il existe différents types de manutentions manuelles : le transport de charge, le soulèvement et la dépose de charge. Ces différents types de manutentions sont réalisés selon des rythmes différents : le port de charge isolé, occasionnel et le port de charge répétitif.

Peu importe le type de manutention, il est primordial que vous respectiez les bonnes pratiques pour assurer le bien-être des salariés.

Les limites acceptables du port de charge

Il est important de connaitre et de respecter les limites de port de charge.

La limite maximale de port de charge autorisée est de :

  • 55 kg au maximum pour les hommes
  • 25 kg au maximum pour les femmes

L’important est surtout la manière dont vous portez la charge.

Vous observerez sur le schéma ci-dessous qu’à une même charge portée de 25 kg, les contraintes discales que vous subissez au niveau lombaire sont multipliées par 5 si la position adoptée n’est pas correcte.

La position pour porter une charge lourde

Pour porter une charge lourde il est indispensable de garder le dos droit et de plier les jambes. Cela permet de porter un poids que votre dos pourra supporter.

Bannissez la position où vous pliez votre dos, les jambes tendues pour attraper la charge à porter. Cette position donne un effet de lourdeur beaucoup plus importante, ce qui va impacter votre dos et risque d’engendrer des douleurs.

Les conséquences du port de charges

Les conséquences sur la santé des équipes

Si vous ne réalisez pas le port de charge dans la bonne position, ou si celui-ci est trop lourd, vous pouvez entrainer l’apparition de T.M.S et/ou de maladies professionnelles.

Ainsi, les risques sont situés au niveau lombaire, des épaules, des coudes, des poignets mais aussi des membres inférieurs …

Les conséquences sur l’entreprise

Cela représente deux types de coûts : directs et indirects. Ces coûts peuvent être considérables.

En effet, si le port de charge n’est pas fait selon les recommandations, cela risque d’engendrer de potentiels accidents de travail.

Vos équipes souffrant de douleurs peuvent être amenées à se déclarer en arrêts maladies ou à démissionner de leur poste.

Cela impact donc directement le turnover et indirectement l’image de marque de l’entreprise.

Les conseils d’AddERGO

Pour optimiser les conditions de travail et éviter de voir apparaitre des troubles musculo squelettiques, mettez en place certaines actions pour vos équipes.

Cela impactera également positivement la réputation de votre entreprise.

Les étirements

Il est intéressant de mettre en place quelques minutes d’échauffements avant la prise de poste pour permettre à vos équipes de commencer leur période de travail sans prendre le risque de se blesser.

Puis, en mettant en place quelques minutes dédiées aux étirements avec vos équipes, au milieu et en fin de période de travail permettront au corps de récupérer des efforts effectués.

 SOS mal de dos, de Frédéric Srour

Donnez la priorité à la manutention mécanique 

Priorisez la manutention mécanique dès que possible. Cela grâce à des chariots élévateurs, des grues etc…

Si la manutention manuelle est la seule option, alors il est préférable de porter deux fois un sac de 10 kg plutôt qu’un sac de 20 kg en une seule fois.

Nous vous conseillons fortement de pratiquer une activité physique régulière : cela vous permettra d’entrainer votre corps et d’être prêt lorsque vous porterez de lourdes charges.

Les équipements

Les équipements de protection individuelle comme des chaussures de sécurité, des gants ou encore des lunettes sont indispensables pour protéger les opérateurs.

Les formations

Avec AddERGO, vous pouvez former vos salariés pour améliorer leurs conditions de travail.

Nous créons des formations sur-mesure selon vos besoins et vos objectifs de formation.

De plus, « La formation aux gestes et postures, selon l’article R . 4541-8 du code du travail, est obligatoire pour tous les salariés qui font de la manutention manuelle, même exceptionnellement. »

Mais surtout, il incombe à l’employeur de former « les travailleurs affectés à des postes comportant des manutentions manuelles présentant des risques notamment dorso-lombaires en raison des caractéristiques de la charge ou des conditions ergonomiques défavorables » selon l’article R. 4541-7 et R. 4541-8 du Code du travail ».

Formez vos salariés pour leur permettre d’être plus productif et ainsi augmenter le chiffre d’affaires de la société.

Pour conclure, mettez des rituels en place pour permettre à vos salariés de travailler dans les meilleures conditions possibles.

Ils vous le rendront en réalisant un travail de meilleure qualité !

Les TMS ou Troubles MusculoSquelettiques

Qu’est-ce que c’est ?

TMS est un acronyme qui signifie Troubles Musculo Squelettique.

Ce sont des troubles de l’appareil locomoteur pour lesquels l’activité professionnelle peut jouer un rôle.

Les TMS sont des maladies qui touchent les articulations, les muscles et les tendons.

Les TMS les plus fréquents se situent : au poignet, à l’épaule, au cou, au coude, au bas du dos …

L’apparition de TMS peut être lié à différents facteurs qui, sur la durée, peuvent s’avérer dangereux pour le corps :

  • Le port de charges lourdes
  • Les vibrations
  • Les expositions à des températures extrêmes
  • Les postes sédentaires, derrière un écran d’ordinateur par exemple

Ils peuvent devenir irréversible et engendrer un handicap. Pour éviter cela, il faut les prendre en charge dès leur apparition.

Combien coûtent les TMS aux entreprises ?

Pour comprendre pourquoi il est réellement important pour une entreprise de traiter les TMS de ses salariés, il faut avoir une idée des coûts que peuvent représenter les TMS pour une entreprise. Nous étudions ici le secteur de la grande distribution.

Les coûts sont divisés en deux axes : les coûts directs et coûts indirects.

Coûts directs : plus de 1,5 million de journées de travail perdues annuellement pour un coût total annuel de 113 millions d’euros pour les entreprises du secteur.

Coûts indirects : coûts des ressources humaines, démarches administratives, formations …

On estime que les coûts indirects représentent 1,5 à 6 fois les coûts directs.

Comment éviter l’apparition de TMS ?

Pour éviter ou ralentir l’apparition de TMS, il est possible de mettre en place certaines astuces.

Faire intervenir un ergonome au sein de votre entreprise

L’audit ergonomique

Audit ergonomique

L’ergonome intervient au sein de votre entreprise pour observer vos équipes, leur façon de travailler et écouter leurs ressentis.

Suite à ce moment passé en interne, l’ergonome peut dresser un rapport d’audit dans lequel il prouvera que certains process en place dans l’entreprise peuvent justifier les douleurs ressenties par les salariés, ce qui peut engendrer l’apparition de TMS.

Pour faire face à cela, l’ergonome préconisera l’achat de matériel plus ergonomique que celui déjà utilisé, ce qui participera à l’amélioration des conditions de travail des salariés.

Il peut également préconiser d’organiser une formation en ergonomie pour les salariés

La formation

Formation gestes et postures

L’ergonome peut également intervenir dans le cadre de formations.

Il propose des formations adaptées au secteur d’activité sur lequel se trouve votre entreprise, et s’adapte aux besoins de vos équipes.

Les formations traitent de thèmes comme :  « gestes et postures – comprendre comment préserver sa santé »

Les formations sont un très bon complément à l’audit ergonomique, permettant aux équipes de comprendre et mettre en application des choses concrètes, recommandées suite à l’audit ergonomiques.

Les conseils de notre ergonome pour limiter l’apparition de TMS

Mettre en place des étirements, échauffements

Consacrer 10 minutes à l’échauffement avant de commencer la journée de travail peut être précieux, et s’avérer bénéfique pour les équipes.

Cela peut être intéressant pour les entreprises du secteur du bâtiment.

Des référents qualité de vie au travail peuvent être mis en place.

Être actif

Pensez à bouger : faites quelques pas, levez-vous pour vous préparer un thé ou un café, ou faire quelques étirements : voici la clé pour bannir la sédentarité.

Conclusion

Vous savez désormais que des solutions existent lorsque vous êtes confrontés aux TMS.

Contactez-nous pour en discuter et échanger sur les solutions à mettre en place au sein de votre entreprise.

Pourquoi régler votre siège de bureau est important pour votre santé ?

Les enjeux d’un bon réglage

Travailler en position assise toute la journée pendant des années peut impacter la santé : certaines douleurs peuvent apparaitre, particulièrement au niveau du dos.

Pour des raisons préventives, il est important d’investir dans du matériel ergonomique qui permet de travailler dans les meilleures conditions de travail possible.

Outre le fait de travailler avec du matériel ergonomique, il est important de savoir régler ce matériel en l’adaptant à vos besoins pour avoir une réelle efficacité.

Comment régler votre siège de manière ergonomique ?

Chaque siège est différent, et peut être plus ou moins réglable.

Lorsque cela est possible, les parties à régler pour obtenir une position assise optimale sont : la hauteur de l’assise, la hauteur du dossier, la position des renforts lombaires, celle des accoudoirs et de la tête.

Comment régler chacune de ses parties ?

Le réglage du siège : réglez d’abord la hauteur de votre siège. L’idée est d’avoir les pieds au sol à plat, les chevilles et les genoux à angle droit. Vous devez pouvoir placer une main dans l’espace situé entre le siège et le creux de vos genoux.

Pensez à vous positionnez de façon à avoir le dos droit, en gardant une courbure naturelle.

La profondeur de l’assise : cela permet de vous positionnez plus ou moins près de votre bureau.

Le réglage du dossier : il n’est pas obligatoire d’utiliser le dossier en permanence. Si vous l’utilisez faites-le à 100% pour soutenir vos lombaires

Pour le réglage lombaire, il est nécessaire d’adapter le support lombaire à votre morphologie.

Le blocage du dossier : si vous avez la possibilité de bloquer ou débloquer votre siège, sachez que bloquer la position de votre siège permet de préserver l’appui de votre dos sur le dossier. Cela peut convenir lorsque vous travaillez longtemps derrière le poste informatique.

Débloquer le siège vous permettra d’incliner le siège en avant ou en arrière, vous obligera à vous tenir droit tout en restant dynamique. Cela est très utile lorsque vous devez régulièrement rechercher des dossiers rangés autour de vous.

Les accoudoirs : Si vous avez des accoudoirsrégler la hauteur, la largeur, l’avancée et la rotation dans la mesure du possible.

L’idée est d’utiliser l’accoudoir pour conserver un angle droit du coude et un alignement de la main par rapport à l’avant-bras. Vos avant-bras doivent être en contact avec les accoudoirs.

Le repose tête : celui-ci se règle en hauteur et doit vous permettre de supporter votre tète lorsque vous vous positionnez au fond du siège. L’objectif étant de soulager la tension de votre cou.

Régler uniquement son siège suffit-il à préserver sa santé ?

Pensez à régler d’autres facteurs est indispensable pour accompagner le bon réglage de votre siège.

Le réglage de la hauteur de l’écran : le haut de l’écran doit se situer au moins à hauteur des yeux.

Pour les ordinateurs portables si vous le pouvez, utilisez une station d’accueil pour relever l’écran. Vous pouvez également incliner l’écran pour baisser seulement le regard.

Marche pied : certaines personnes une fois installées correctement sur leur siège n’ont pas les pieds à plat au sol. Avoir un marche pied horizontal leur permet de positionner les jambes à 90 degrés directement sur le marche pied.

L’objectif : avoir les pieds à plat sur le sol avec un angle de 90 degrés

Il est important de penser également à alterner les positions : levez-vous régulièrement pour marcher quelques mètres. Cela permet à votre corps de rester actif et vous redonne un élan d’énergie.

En plus de cela, vous pouvez pratiquer une activité physique régulière pour renforcer les muscles de votre colonne vertébrale et ainsi améliorer votre forme physique.

Faites l’expérience : appliquez nos conseils et constatez les changements sur l’amélioration de vos conditions de travail.

La QVCT, qu’est-ce que c’est ?

Mettre en place une démarche QVCT, c’est vous permettre de prendre en compte l’ensemble des déterminants des conditions de travail pour améliorer le plus efficacement possible le travail des collaborateurs et la performance globale de l’entreprise.

Relation au travail & climat social

Pour favoriser un climat social agréable, diffusez des supports en interne pour inciter la communication entre les membres de l’équipe. Organisez des éléments conviviaux (afterwork, petits déjeuner, activités extérieurs…) et aménager le lieu de pause pour le rendre agréable et reposant.

Il est également intéressant d’inciter le travail en équipe et permettre de faire émerger des idées innovantes et développer des liens entre les collaborateurs.

Contenu du travail

Permettez à vos équipes d’être autonome et vous prouverez ainsi que vous avez une totale confiance en eux et en leur travail. Par ailleurs, cela pousse les équipes à prendre des responsabilités et à s’investir dans les missions demandées.

Mettez à la disposition de vos équipes, les moyens nécessaires à la bonne réalisation du travail. Soyez clairs dans vos objectifs donnés et répartissez la charge de travail de manière optimale.

La santé au travail

Prenez en compte la santé de vos équipes, et mettez en place des adaptations si nécessaire avec l’intervention d’un ergonome qui aménagera les postes de travail.

Prenez en compte les risques psychosociaux (RPS) et troubles musculosquelettiques de vos équipes (TMS)

Compétences et parcours professionnel

Pour les nouvelles recrues, proposez un parcours d’intégration pour les valoriser et pour qu’ils puissent être rapidement opérationnels. Mettez en place des entretiens individuels pour faire le point avec chaque membre de l‘équipe régulièrement.

Soyez à l’écoute, proposez à vos salariés des formations pour leur permettre d’évoluer au sein de votre société.

Management participatif

Définissez clairement les rôles de vos salariés, en leur fournissant des fiches process qui déterminent précisément les tâches à réaliser.

Réservez un temps d’échange dans la semaine pour parler du travail, des réussites et des complications rencontrées par les salariés.

Rendez transparente votre politique de rémunération !

Égalité professionnelle pour tous

Soyez un responsable d’entreprise qui intègre la diversité à ses valeurs en recrutant les profils uniquement selon les compétences et le savoir-être.

Ainsi vous favoriserez aussi l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap, cela permet de mettre en avant les valeurs de l’entreprise aux yeux des équipes et des postulants.

Acceptez d’aménager les horaires lorsque c’est possible pour permettre aux équipes de concilier vie professionnelle et vie personnelle.

L’Ergonomie, qu’est-ce que ça apporte vraiment à l’entreprise ?

L’ergonomie, c’est quoi ?

L’ ergonomie se base sur l’étude de ces cinq facteurs :

  • Les contraintes physiques
  • Les risques psychosociaux
  • Le niveau de management
  • L’organisation du travail
  • Les ambiances : thermiques, sonores et lumineuses

 L’objectif est de chercher à optimiser ces différents facteurs pour permettre à l’entreprise d’être efficiente.

L’ergonomie, pourquoi ? Quels sont les avantages ?

Améliorer les conditions de travail des équipes

Travail-en-équipe

L’intervention d’un ergonome au sein de votre entreprise vous permettra de répondre à un objectif global : améliorer les conditions de travail de vos équipes.

En travaillant sur les cinq facteurs évoqués ci-dessus, et en mettant en place certaines actions cela impactera directement l’épanouissement et la productivité des équipes : et donc le chiffre d’affaires de la société. Et en cascade, la rentabilité de votre entreprise.

Baisser l’absentéisme

Les conditions de travail ont un impact direct sur la santé et la motivation des salariés. Ainsi, les équipes en bonne santé seront moins amenées à être en arrêt maladie.

Cela représente un gain considérable pour l’entreprise, puisque les dépenses liées aux arrêts de travail deviennent rapidement des montants conséquents.

Augmenter la motivation des équipes

Grâce à la mise en place de formations, d’audits, de primes ou autres actions, les équipes se sentent considérées et écoutées.

Elles vont donc être plus motivées à s’investir dans les tâches demandées.

Diminuer les TMS (Troubles MusculoSquelettiques)

Les TMS, maladies pouvant être localisées aux poignets, coudes, épaules, rachis et genoux touchent un grand nombre de salariés.

Il est donc primordial de traiter ces TMS avant leur apparition.

En les traitant, cela permet l’amélioration des gestes et postures de chaque membre de l’équipe.

Pour conclure sur l’ergonomie

Prendre en considération la santé de ses équipes est devenu un facteur primordial pour optimiser le fonctionnement de l’entreprise !

D’autant plus que cela impacte la réputation des entreprises : il est toujours bon de savoir que le bien-être des salariés est pris en compte.

Pour cela, il est possible de mettre en place des actions comme des formations ou des audits qui permettront d’accompagner les chefs d’entreprises, les responsables formations ou les référents QVT dans ce processus.