AddERGO accompagne les entreprises pour améliorer le bien-être au travail des salariés.
L’accompagnement peut se faire grâce à nos deux offres, qui sont bien souvent complémentaires : la formation et l’audit.
Ici, nous allons évoquer l’audit et les problématiques auxquels cela peut permettre de répondre.
L’audit

L’audit ergonomique consiste à observer, analyser la façon dont travaille une équipe pour pouvoir ensuite réaliser des recommandations qui permettront d’améliorer leurs conditions de travail.
On peut parler ici de la différence entre la tâche prescrite et la tâche réelle.
La tâche prescrite correspond à la façon dont elle doit être réalisée.
La tâche réelle prend en compte toutes les actions effectuées et les stratégies déployées par le salarié pour la réaliser.
Il y a donc une différence entre ces deux tâches, et celle-ci doit être considérée car cela va impacter la pénibilité et les conditions de travail.
Le travail réalisé par nos ergonomes est complet puisqu’avant toute chose, un questionnaire est distribué aux équipes pour nous permettre de comprendre au mieux les aspects sur lesquels il va être indispensable de travailler.
Des entretiens individuels sont réalisés avec les managers et les opérateurs. Cela permet de déterminer la différence existante entre les tâches réelles et les tâches prescrites.
Nous réalisons une observation de l’entièreté de la chaine de production, en prenant des photos et des vidéos des opérateurs à leur poste de travail. Nous pourrons ensuite débuter la rédaction du rapport.

Ce compte-rendu comportera donc une analyse de la situation, avec les photos des situations « à risque ».
Nous démontrons le risque en réalisant une étude angulaire et vectorielle à l’aide des photos, selon la position adoptée par l’opérateur.
Cette partie permet de manière très scientifique, de mettre en évidence la pénibilité.
C’est grâce à cela que l’entreprise prend conscience qu’il faut mettre en place des process pour améliorer les conditions de travail.
Une fois les observations et les entretiens réalisés, nous recherchons les meilleures recommandations adaptées à cette entreprise. Cela peut être l’achat de matériel ergonomique ou la mise en place de formations.
Ainsi, les opérateurs pourront effectuer leur travail, tout en améliorant leur position ce qui évitera l’apparition de douleurs (tms).
Nos clients
Nous pouvons intervenir au sein d’entreprises qui ont des activités diverses : les boulangeries, l’agroalimentaire, les grandes surfaces, les emplois de bureau etc…
Nous allons ici faire un focus sur les boulangeries, car c’est un milieu qui peut s’avérer très pénible pour différentes raisons développées ci-dessous.

La boulangerie est un secteur d’activité au sein duquel beaucoup de salariés souffrent de tms.
Lombalgies, douleurs articulaires, tendinite, syndrome du canal carpien… grand nombre de boulangers souffrent de ces pathologies.
Il est donc intéressant de faire intervenir un ergonome pour analyser les conditions de travail au sein de sa boulangerie.
Après avoir travaillé avec différents clients appartenant au secteur de la boulangerie, nous pouvons affirmer que les trois principales difficultés sont les difficultés respiratoires, le port de charges lourdes et les mouvements répétitifs.
Les difficultés respiratoires
Les boulangers sont sans cesse en contact avec la farine, ce qui peut leur provoquer d’importants problèmes respiratoires.
Pour pallier ce problème, il existe des machines qui permettent de diminuer les allergies aériennes, les rhinites ou encore l’asthme.
Il est important de prendre cela en considération, car il est possible que l’apparition ait parfois lieu quelques années après l’exposition, et même jusqu’à 10 ans plus tard !
Le port de charge lourde
Le boulanger porte parfois à lui tout seul 8 tonnes de matières et de produits en charge cumulée journalière.
On vous explique ci-dessous :
Pour 800 pièces, la quantité de patte produite par jour est de 300 kg.
La multiplication des étapes de boulangerie implique de porter 13 fois minimum la quantité́ de pâte produite soit 3 900 kg.
A cela s’ajoute le port des plateaux qu’il faut manipuler 8 fois au nombre de 50 plateaux. A savoir, déplacer 4 fois à vide et 4 fois chargé de pâtons.
En moyenne, le port de charge lié au déplacement des plateaux est donc de 4 000 kg.
La charge cumulée journalière portée est donc proche de 8 000 kg par jour.
Optimiser le port de charge est donc essentiel !
Les mouvements répétitifs
En mission chez l’un de nos clients, nous avons pu constater que la boulangère souffrait de douleurs au niveau du canal carpien. Après analyse, notre ergonome a pu déterminer l’origine de cette douleur, qui était provoquée par l’utilisation de la trancheuse à pain manuelle qui l’obligeait à faire des mouvements répétitifs chaque jour.
La recommandation effectuée a été de remplacer la machine manuelle par une machine semi-automatique, plus récente.
Désormais, la boulangère ne souffre plus lorsqu’elle tranche le pain de ses clients.
Les boulangers qui créent des centaines de pièces par jour, vont devoir manipuler plusieurs fois la patte en respectant les étapes de division, du façonnage et de la cuisson.
Il est donc indispensable d’optimiser les conditions de création pour permettre aux équipes de travailler dans les meilleures conditions.
Pour en savoir plus sur l’audit : cliquez ici
Conclusion
La pénibilité au travail peut engendrer des arrêts maladies, des accidents de travail ou du turnover.
Il est important de prendre en compte la qualité de vie au travail de vos équipes. Ainsi, vous participerez à l’amélioration de leurs conditions de travail. Cela impactera leur productivité et leur créativité.
Grâce à cela, vous développerez votre chiffre d’affaires et votre société bénéficiera d’une bonne notoriété.